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TVA récupérable : le guide fiscal sur les véhicules de société

TVA récupérable sur les voitures de société : ce guide fiscal détaille les règles et conditions pour optimiser la TVA sur les véhicules de fonction.

Parler de TVA, ça peut vite donner mal à la tête… mais pas chez LIZY ! La fiscalité autour des véhicules de fonction n’a pas besoin d’être un casse-tête. TVA déductible, règles particulières, exceptions et pourcentages variables : tout ça peut sembler un vrai labyrinthe. Pourtant, avec la bonne méthode, il est possible d’y voir clair et surtout de prendre les bonnes décisions pour votre entreprise.

Dans cet article, on vous guide pas à pas pour comprendre la TVA récupérable sur les voitures de société. L’objectif ? Vous donner une vision simple, pratique et sans jargon pour optimiser vos coûts, rassurer vos collaborateurs et piloter sereinement votre budget mobilité.

TVA récupérable : de quoi parle-t-on exactement ?

La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée), vous la payez à chaque achat professionnel. Mais l’État vous donne aussi la possibilité de récupérer une partie de cette taxe, à condition que l’achat soit lié à votre activité. Dans le cas des véhicules de fonction, ça veut dire que l’entreprise peut réduire la facture globale en récupérant (partiellement ou totalement) la TVA sur l’achat ou la location.

En clair :

  • Vous payez la TVA quand vous achetez ou louez une voiture.
  • Vous pouvez ensuite en récupérer une partie auprès de l’administration fiscale.

Le hic, c’est que tout dépend de l’utilisation du véhicule et du type de dépenses concernées.

Tout dépend de l’usage : pro ou perso ?

La règle d’or est simple : plus le véhicule est utilisé à titre professionnel, plus la récupération de TVA est intéressante.
Mais… dans la pratique, un véhicule de société est presque toujours utilisé aussi pour des trajets privés (le fameux trajet maison-travail, par exemple).

👉 Résultat : la TVA est rarement récupérable à 100 %. On parle souvent de récupération partielle. En Belgique par exemple, le pourcentage varie en fonction de l’usage professionnel, mais aussi selon le type de véhicule (électrique, hybride, thermique).

Comment détermine-t-on ce pourcentage ?

L’administration fiscale demande que l’entreprise applique une méthode objective et documentée. En clair, il ne suffit pas de dire “70 % pro, 30 % perso” : il faut pouvoir le justifier. Voici les approches les plus courantes :

  • Le carnet de bord (ou “logbook”) : le conducteur note les kilomètres parcourus, en distinguant trajets professionnels et trajets privés. C’est la méthode la plus sûre, mais aussi la plus contraignante.
  • Un échantillon représentatif : plutôt que de tout noter à l’année, on peut suivre l’usage pendant une période donnée (par ex. 3 mois) et extrapoler le ratio annuel.
  • Méthodes simplifiées admises par l’administration : certaines entreprises appliquent des clés forfaitaires (par exemple, considérer que les trajets domicile-travail sont privés et que le reste est professionnel).
  • Outils connectés : aujourd’hui, de nombreuses flottes utilisent des boîtiers télématiques ou des applis GPS qui calculent automatiquement les pourcentages pro/perso.

Ce pourcentage doit ensuite être appliqué à toutes les dépenses concernées par la TVA : loyers, carburant, électricité, entretien… Bref, plus vous prouvez que l’usage est pro, plus vous maximisez la récupération.

Quelles dépenses concernées par la récupération de TVA ?

Quand on pense à TVA récupérable, on pense souvent uniquement à l’achat de la voiture. Mais la réalité est plus large. La récupération peut aussi concerner :

  • Les frais de leasing ou de location longue durée.
  • Le carburant (ou l’électricité pour les véhicules électriques).
  • L’entretien et les réparations.
  • Les assurances ou accessoires liés à la voiture.

Là encore, le pourcentage de TVA récupérable dépend de l’usage réel du véhicule pour l’activité professionnelle.

Exemple concret :

Imaginez que votre entreprise loue une voiture avec une TVA de 6 000 €. Si le véhicule est considéré comme étant utilisé à 70 % à titre professionnel, vous pouvez récupérer 70 % de cette TVA, soit 4 200 €.
Un calcul simple, mais qui peut faire une grande différence dans le budget mobilité d’une PME.

Pourquoi c’est stratégique pour l’entreprise ?

Beaucoup de dirigeants voient la voiture de fonction uniquement comme un coût ou un avantage offert aux collaborateurs. Mais comprendre les subtilités de la TVA, c’est aussi :

  • Optimiser vos charges fiscales : moins de TVA payée = plus de marge de manœuvre.
  • Mieux piloter votre flotte : en comparant l’impact fiscal d’un véhicule thermique vs électrique, vous prenez de meilleures décisions.
  • Gagner en attractivité : offrir une voiture de fonction reste un atout de taille pour séduire et fidéliser vos talents, surtout si vous en maîtrisez bien le coût réel.

Anticiper plutôt que subir

La clé, ce n’est pas seulement de savoir qu’on peut récupérer une partie de la TVA, mais surtout de l’anticiper. Avant de signer un contrat de leasing ou d’achat, il est utile de calculer le coût réel du véhicule en tenant compte de la récupération de TVA.

Un véhicule peut sembler plus cher au premier abord, mais une fois la récupération et les déductions fiscales intégrées, il devient souvent plus avantageux.

FAQ – TVA récupérable sur les véhicules de société (Belgique)

Est-il possible de récupérer la TVA sur un véhicule de société ?

Oui, mais pas toujours à 100 %. En Belgique, la récupération de TVA dépend du type de véhicule et surtout de son usage professionnel. Concrètement, même une voiture particulière peut donner droit à une récupération partielle, calculée au prorata des kilomètres parcourus à titre professionnel. En revanche, un utilitaire utilisé uniquement pour l’activité professionnelle peut donner droit à une récupération quasi complète.

Quelles sont les conditions pour récupérer la TVA sur un véhicule ?

L’administration fiscale impose deux conditions principales :

  1. Un usage professionnel réel et mesurable : plus la voiture est utilisée pour l’activité de l’entreprise, plus le pourcentage récupérable est élevé.
  2. Des factures au nom de l’entreprise : que ce soit pour l’achat, le leasing, le carburant, l’électricité ou l’entretien, la facture doit être libellée au nom de la société pour ouvrir droit à déduction.

Sans ces conditions, pas de TVA récupérable.

Quelle profession peut récupérer la TVA sur une voiture ?

La récupération n’est pas réservée à une profession en particulier. Toute entreprise ou indépendant assujetti à la TVA en Belgique peut récupérer tout ou partie de la TVA sur ses véhicules, à condition qu’ils soient utilisés pour l’activité professionnelle.
En pratique, cela concerne aussi bien les PME et grandes entreprises que les professions libérales (médecins, avocats, architectes, consultants, etc.), dès lors qu’il y a usage professionnel.

Comment une entreprise peut-elle récupérer la TVA sur une voiture ?

Il faut calculer le pourcentage d’usage professionnel et appliquer ce ratio à la TVA payée. Exemple : si votre entreprise paie 6 000 € de TVA sur un véhicule et que l’usage professionnel est estimé à 60 %, vous pouvez récupérer 3 600 €.
Pour prouver ce ratio, l’entreprise doit conserver des justificatifs : carnets de bord, relevés kilométriques, outils télématiques ou méthodes représentatives validées. Ensuite, la TVA récupérable est déduite dans la déclaration périodique de TVA (mensuelle ou trimestrielle).

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